Le marché informel envahit la coquette
Posté: Dim 22 Oct, 2006 07:11
Le marché informel envahit la coquette
Souk le matin, dépotoir le soir
Le centre-ville d’Annaba a été pris en otage depuis maintenant trois semaines par les camelots et les vendeurs à la sauvette qui ont transformé les principales artères de la ville en un immense souk. Cet envahissement que rien ne semble pouvoir endiguer a causé un grand malaise au sein de la population locale et particulièrement chez les riverains du cours de la Révolution et des rues Émir-Abdelkader et Gambetta.
Des citoyens outrés par la passivité des pouvoirs publics devant cette situation jamais vécue à Annaba se sont engagés à constituer une association pour la sauvegarde du cadre de vie de leur cité. Leurs délégués ont pris l'initiative d'alerter l'opinion publique sur le danger latent que représente le commerce anarchique pour toute la communauté, en s'adressant en premier lieu aux médias. Ils se disent également prêts à organisé un sit-in de protestation devant le siège de l'APC.
Une pétition signée par un millier de personnes sera transmise au wali d’Annaba pour lui demander d'intervenir personnellement. “Basta ! Y en a marre de ces gestionnaires qui sont en train de transformer la Coquette en douar !” s’indigne ce quinquagénaire qui affirme avoir été agressé physiquement par une bande de camelots qui ont squatté le couloir de l'immeuble où il habite. Les rues du centre-ville que le commerce informel a transformées en décharge publique à ciel ouvert causent par ailleurs bien des tracas aux agents communaux chargés de la voirie. “Les équipes chargées du ramassage des ordures sont obligées de doubler, voire de tripler leurs navettes sans pour autant faire face efficacement à cette situation”, nous déclare un agent communal.
A. ALLIA [LIBERTE - 22-10-2006]
Souk le matin, dépotoir le soir
Le centre-ville d’Annaba a été pris en otage depuis maintenant trois semaines par les camelots et les vendeurs à la sauvette qui ont transformé les principales artères de la ville en un immense souk. Cet envahissement que rien ne semble pouvoir endiguer a causé un grand malaise au sein de la population locale et particulièrement chez les riverains du cours de la Révolution et des rues Émir-Abdelkader et Gambetta.
Des citoyens outrés par la passivité des pouvoirs publics devant cette situation jamais vécue à Annaba se sont engagés à constituer une association pour la sauvegarde du cadre de vie de leur cité. Leurs délégués ont pris l'initiative d'alerter l'opinion publique sur le danger latent que représente le commerce anarchique pour toute la communauté, en s'adressant en premier lieu aux médias. Ils se disent également prêts à organisé un sit-in de protestation devant le siège de l'APC.
Une pétition signée par un millier de personnes sera transmise au wali d’Annaba pour lui demander d'intervenir personnellement. “Basta ! Y en a marre de ces gestionnaires qui sont en train de transformer la Coquette en douar !” s’indigne ce quinquagénaire qui affirme avoir été agressé physiquement par une bande de camelots qui ont squatté le couloir de l'immeuble où il habite. Les rues du centre-ville que le commerce informel a transformées en décharge publique à ciel ouvert causent par ailleurs bien des tracas aux agents communaux chargés de la voirie. “Les équipes chargées du ramassage des ordures sont obligées de doubler, voire de tripler leurs navettes sans pour autant faire face efficacement à cette situation”, nous déclare un agent communal.
A. ALLIA [LIBERTE - 22-10-2006]